Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine
Marseille – 2006
“Katherine Oh peint des paysages, ou plutôt des ciels qui évoquent le sublime pictural ; quelque chose de ces lieux d’élévation où l’on perd pied comme dans la peinture baroque. Mais le traitement uniforme de la surface peinte l’infléchît vers le monochrome. Là encore quelque chose du sublime pourrait se jouer. Mais le texte vient le rabattre au prosaïque d’un rapport humain (couche toi là) ou à un contexte psycho-mental (head box). La froideur de l’écriture typographique et la violence du graphe sont les figures de ces « chutes » de ciel dans le réel de la peinture : de la représentation il ne reste qu’une image. Des images ou des récits, il ne reste que des signes bombés ou collés sur la surface du tableau m il devient un espace déclencheur ou condensateur de sensations, de situations et de relations suggérées, évoquées ou rappelées. Leur présence vient troubler le calme apparent des choses.”
Philippe Cyroulnik